L’habitat, nerf de la ville : comment loger sans défigurer ?
Impossible d’avancer à Lille sans évoquer la pénurie de logements accessibles. Le projet prévoit 2 400 habitations, avec un tiers destiné au logement social, dans une ville où la demande explose (7 000 demandes en attente selon Lille Actu).
La priorité affichée : mixer les usages, offrir des résidences pour étudiants, familles, et jeunes actifs, tout en évitant les « plus-values » spéculatives observées dans des projets similaires. Autre avancée : la volonté de bâtiments économes en énergie, avec recours massif au bois et à la récupération de matériaux de la friche – même si le diable se cache toujours dans les détails d’exécution.
- 400 logements jeunes (étudiants, jeunes travailleurs, etc.).
- Entre 700 et 800 logements sociaux.
- Des rez-de-chaussée ouverts sur le quartier : commerces de proximité, ateliers partagés, tiers-lieux.
La grande inconnue ? L’impact de cette densification sur la mobilité et la convivialité du quartier. Beaucoup d’habitants du secteur craignent « l’effet béton » et la disparition des grands espaces ouverts, essentiels aux enfants, aux seniors… et à la vie collective, tout simplement.